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Première lettre aux Corinthiens


     C’est d’Éphèse que Paul écrit sa première lettre aux Corinthiens, probablement en l’an 57. Paul est le fondateur de la première communauté chrétienne de Corinthe, il éprouve pour elle des sentiments paternels. Responsable de ses enfants, en majorité venus du paganisme et issus de milieux modestes, il entend les arracher aux excès et aux violences de leurs origines pour leur donner la plénitude de la vie de l’esprit, celle de témoins du messie crucifié et ressuscité.

     L’appel de Paul retentit dans un milieu non seulement diversifié mais hétérogène, divisé en hommes libres et en esclaves et plus gravement encore en quatre coteries qui se réclament du parti du Messie, de celui d’Apollôs, de celui de Pierre ou de celui de Paul. Celui-ci écrit sa lettre pour tenter d’unir ceux qui sont divisés, et au sujet desquels il a reçu d’alarmantes nouvelles.

     La situation concrète de la communauté de Corinthe commande les développements de cette lettre qui n’a pas la rigueur doctrinale de celle ultérieurement adressée aux Romains. En voici les points principaux:

I.  Introduction (1,1-9); le problème des factions (1,10-4,21).
II.  Les problèmes de la sexualité (5,1-6,20):
  a)  un cas d’inceste (5,1-8);
  b)  arracher le mal au sein de la communauté (5,9-13);
  c)  le recours aux tribunaux des païens (6,1-11);
  d)  la licence sexuelle (6,12-20).
III.  Questions et réponses (7,1-11,1). À la manière des rabbis, Paul répond aux questions soulevées par des membres de sa communauté sur:
  a)  le mariage (7,1-16);
  b)  la condition messianique (7,17-24);
  c)  la virginité et le célibat (7,25-40);
  d)  la manducation des viandes sacrifiées aux idoles (8,1-11,1);
  e)  le voile des femmes (11,2-16);
  f)  la célébration du Sèdèr pascal (11,17-34);
  g)  les dons spirituels et le culte, l’Amour (12-14).
IV.  La résurrection (15).
V.  Conclusion (16).

     Dans le monde païen qui l’entoure et qu’il sait voué à sa perte, Paul se présente comme remplissant les fonctions d’ambassadeur de Dieu, au service d’un messie crucifié et ressuscité garant de la naissance d’une ère nouvelle, celle du ‘olâm haba, du « monde qui vient », déployant sur notre terre renouvelée des ciels neufs.


Chapitre 1.

Paulos par appel envoyé

1.     Paulos, par appel envoyé du messie Iéshoua‘ selon le vouloir d’Elohîms,
et Sôsthenès, le frère,
2.     à la communauté d’Elohîms, celle de Corinthe,
aux consacrés à Iéshoua‘ le messie,
appelés consacrés, avec tous ceux qui invoquent le nom de notre Adôn,
Iéshoua‘, le messie, en tout lieu, le leur et le nôtre,
3.     chérissement à vous et paix d’Elohîms, notre père,
et de Iéshoua‘ notre Adôn, le messie.
4.     Je remercie Elohîms toujours pour vous,
pour le chérissement d’Elohîms à vous donné dans le messie Iéshoua‘,
5.     parce qu’en tout vous avez été enrichis en lui,
en toute parole et toute pénétration,
6.     comme le témoignage du messie a été confirmé en vous,
7.     de manière à n’être privés d’aucun charisme,
vous qui attendez le découvrement de notre Adôn Iéshoua‘, le messie.
8.     Lui aussi vous confirmera jusqu’à la fin, sans reproche,
le jour de notre Adôn Iéshoua‘, le messie.
9.     Elohîms est fidèle, par qui vous avez été appelés
à la communion de son fils Iéshoua‘ le messie, notre Adôn.

Division parmi vous

10.     Je vous implore, frères, par le nom de notre Adôn Iéshoua‘, le messie,
de dire tous de même, et qu’il n’y ait pas de divisions parmi vous.
Soyez unis dans une même intelligence, une même pensée.
11.     Oui, il m’a été montré, vous concernant, mes frères,
par ceux de Chloè, qu’il y a parmi vous des disputes.
12.     Je dis ceci, parce que chacun de vous dit:
« Moi, je suis de Paulos », « Moi, je suis d’Apollôs »,
« Moi, je suis de Kèpha ». Moi, je suis du messie.
13.     Était-il divisé, le messie ?
Est-ce Paulos qui a été crucifié pour vous ?
Avez-vous été immergés au nom de Paulos ?
14.     Je remercie Elohîms de n’avoir immergé aucun d’entre vous,
sauf Crispus et Gaius,
15.     pour que nul ne puisse dire que vous avez été immergés en mon nom.
16.     J’ai immergé aussi la maison de Stephanos.
Pour le reste, je ne sais si j’ai immergé personne d’autre.

Annoncer le message

17.     Non, certes, le messie ne m’a pas envoyé pour immerger,
mais pour annoncer le message, non par la sagesse de la parole,
de peur que ne soit rendue vaine la croix du messie.
18.     Oui, la parole de la croix, pour ceux qui périssent, est folie,
mais pour nous, les sauvés, elle est puissance d’Elohîms.
19.     Oui, il est écrit: « Je détruirai la sagesse des sages;
le discernement des sagaces, je l’écarterai !
20.     Où est-il le sage ? Où l’actuaire ? » Où donc le disputeur de cette ère ?
Elohîms n’a-t-il pas rendu folle la sagesse de l’univers ?
21.     Oui, puisque par la sagesse d’Elohîms
l’univers n’a pas pénétré Elohîms par sagesse,
il a paru bon à Elohîms, par la folie du kérygme,
de sauver ceux qui adhèrent.
22.     Puisque les Iehoudîm demandent des signes,
et que les Hellènes recherchent une sagesse,
23.     alors, nous, nous proclamons le messie crucifié,
achoppement pour les Iehoudîm, folie pour les nations,
24.     mais pour les appelés, Iehoudîm ou Hellènes, c’est le messie,
puissance d’Elohîms et sagesse d’Elohîms,
25.     parce que la folie d’Elohîms est plus sage que les hommes,
et la faiblesse d’Elohîms plus forte que les hommes.
26.     Oui, regardez donc votre appel, frères.
Parmi vous, ils ne sont pas nombreux les sages selon la chair,
pas nombreux, les puissants, pas nombreux, les bien nés.
27.     Mais Elohîms a choisi la folie de l’univers pour confondre les sages;
Elohîms a choisi la faiblesse de l’univers pour confondre les forts.
28.     Le non-né de l’univers, ce qui est méprisé, Elohîms l’a choisi:
ce qui n’est pas, pour abolir ce qui est.
29.     Ainsi, nulle chair ne pourra être fière en face d’Elohîms.
30.     Par lui, vous êtes dans le messie Iéshoua‘,
devenu pour nous sagesse d’Elohîms,
justification, consécration, rachat,
31.     comme il est écrit: « Qui se glorifie, qu’ils se glorifie en l’Adôn. »

Chapitre 2.

Rien, sinon Iéshoua

1.     Mais moi, venant à vous, frères, je ne suis pas venu
avec l’excellence de la parole ou de la sagesse
vous annoncer le mystère d’Elohîms.
2.     Car j’ai décidé de ne rien connaître parmi vous,
sinon Iéshoua‘ le messie, et lui crucifié.
3.     Et moi, dans la faiblesse, dans le frémissement,
dans un tremblement extrême, j’étais devant vous.
4.     Et ma parole, mon kérygme,
ce ne furent pas des paroles convaincantes de sagesse,
mais une démonstration de souffle et de puissance,
5.     pour que votre adhérence ne soit pas dans la sagesse des hommes,
mais sous la puissance d’Elohîms.
6.     Sagesse, nous le disons parmi les parfaits,
sagesse, non pas de cette ère,
ni des chefs de cette ère, eux qui seront abolis,
7.     mais nous le disons d’une sagesse d’Elohîms,
dans le mystère, celle qui a été cachée,
qu’Elohîms avait préordonnée avant les ères, pour notre gloire;
8.     celle qu’aucun des chefs de cette ère n’a connue.
Oui, s’ils l’avaient connue, ils n’auraient pas crucifié l’Adôn de gloire.
9.     Comme il est écrit:
« Ce que l’oeil n’a pas vu, ce que l’oreille n’a pas entendu,
ce qui n’est pas monté au coeur de l’homme,
ce qu’Elohîms a préparé pour ceux qui l’aiment. »
10.     À nous, oui, Elohîms l’a découvert par le souffle.
Oui, le souffle scrute tout, et même les profondeurs d’Elohîms.
11.     Oui, quel homme sait ce qui est en l’homme
sinon le souffle de l’homme en lui-même ?
Ainsi de ce qui est en Elohîms:
nul ne le pénètre, sinon le souffle d’Elohîms.
12.     Mais nous-mêmes, nous n’avons pas reçu le souffle de l’univers,
mais le souffle qui vient d’Elohîms,
afin de savoir ce qu’Elohîms, dans son chérissement, nous a donné.
13.     Cela, nous ne l’exprimons pas en paroles enseignées
par la sagesse des hommes, mais dans ce qu’enseigne le souffle,
comparant ce qui vient du souffle avec ce qui est du souffle.
14.     L’homme psychique ne reçoit pas ce qui est du souffle d’Elohîms:
oui, c’est pour lui une folie; il ne peut le pénétrer,
parce que l’investigation se fait selon le souffle.
15.     Celui du souffle investigue tout; mais lui, personne ne l’investigue.
16.     « Oui, qui a pénétré la pensée de l’Adôn, pour l’enseigner ? »
Mais nous, la pensée du messie, nous l’avons.

Chapitre 3.

Vous êtes de chair

1.     Mais moi, frères, je n’ai pas pu vous parler comme à ceux du souffle,
mais comme à ceux de la chair,
comme à des petits enfants dans le messie.
2.     De fait, je vous ai abreuvés de lait,
non d’aliment que vous n’auriez pu supporter.
Maintenant encore vous n’en êtes pas capables.
3.     Car vous êtes encore de chair.
Oui, quand il y a entre vous jalousie et dispute,
n’êtes-vous pas de chair ?
Ne marchez-vous pas selon l’homme ?
4.     Oui, quand vous dites, l’un: « Je suis de Paulos »,
et l’autre: « Je suis d’Apollôs », n’êtes-vous pas des hommes ?
5.     Qui donc est-il, Apollôs, et qui Paulos ?
Des serviteurs, par lesquels vous avez adhéré,
et chacun selon le don de l’Adôn.
6.     J’ai semé, Apollôs a arrosé, mais Elohîms a fait croître.
7.     Ainsi le semeur et l’arroseur ne sont rien,
mais celui qui fait croître: Elohîms.
8.     Le semeur, l’arroseur, c’est tout un.
Chacun reçoit son propre salaire à la mesure de son propre labeur.

Le labour d’Elohîms

9.     Oui, nous sommes les collaborateurs d’Elohîms,
et vous êtes le labour d’Elohîms, la construction d’Elohîms.
10.     Selon le chérissement d’Elohîms à moi donné,
en sage architecte, j’ai posé le fondement. Un autre construit dessus.
Mais que chacun voie bien comment il construit dessus,
11.     car personne ne peut poser un autre fondement
à côté de celui qui est déjà en place,
et qui est Iéshoua‘ le messie.
12.     Si quelqu’un construit sur ce fondement avec or, argent,
pierres précieuses, bois, foin ou chaume,
13.     l’oeuvre de chacun sera manifeste.
Oui, le jour la rendra visible, car elle se découvrira par le feu.
L’oeuvre de chacun, ce qu’elle est, le feu l’éprouvera.
14.     Si l’oeuvre de quelqu’un demeure,
celle qu’il a construite, il en recevra salaire;
15.     si son oeuvre brûle, il en assumera la perte,
mais lui-même sera sauvé, comme à travers le feu.
16.     Ne le savez-vous pas ? Vous êtes le sanctuaire d’Elohîms,
et le souffle d’Elohîms habite en vous.
17.     Qui détruit le sanctuaire d’Elohîms sera détruit par Elohîms.
Oui, le sanctuaire d’Elohîms est sacré, et c’est vous.

Le sage et le fou

18.     Que personne ne s’égare:
si quelqu’un parmi vous se croit sage en cette ère,
qu’il devienne fou pour devenir sage.
19.     Oui, la sagesse de cet univers est folie auprès d’Elohîms.
Oui, il est écrit: « Il attrape les sages à leurs artifices. »
20.     Et encore: « IHVH-Adonaï connaît les ruminations des sages,
et qu’elles sont vaines. »
21.     Ainsi, que nul ne mette sa fierté dans les hommes.
Oui, tout est à vous:
22.     Paulos, Apollôs ou Kèpha,
l’univers, la vie ou la mort, le présent ou le futur:
oui, tout est à vous;
23.     et vous au messie, et le messie à Elohîms.

Chapitre 4.

Mon juge, c’est l’Adôn

1.     Que l’homme nous compte ainsi pour assistants du messie,
et intendants des mystères d’Elohîms.
2.     Du reste, il est demandé aux intendants d’être ainsi trouvés fidèles.
3.     Pour moi, il m’importe fort peu d’être jugé par vous
ou par le jour des hommes; je ne me juge même pas moi-même.
4.     Non, je n’ai conscience de rien de mal en moi;
cependant, ce n’est pas pour cela que je suis justifié:
mon juge, c’est l’Adôn.
5.     Aussi, ne jugez rien avant son temps, avant que l’Adôn ne vienne.
Il illuminera ce qui est caché dans les ténèbres,
il manifestera les desseins des coeurs.
Alors, pour chaque homme, la louange viendra d’Elohîms.
6.     Cela, frères, je me suis adapté moi-même
comme Apollôs à cause de vous, pour que, par nous,
vous appreniez le: « Rien au-dessus de ce qui est écrit »,
de peur que vous ne vous glorifiiez contre l’autre.
7.     Oui, qui te discerne ? Qu’as-tu que tu n’aies reçu ?
Et si tu as reçu, pourquoi faire le fier comme n’ayant pas reçu ?
8.     Alors, vous êtes déjà assouvis, déjà enrichis ! Sans nous, vous régnez !
Puissiez-vous du moins régner, pour que nous régnions avec vous !
9.     Oui, je le crois, Elohîms nous a exposés les derniers,
nous, les envoyés, comme des condamnés à mort.
Et nous sommes devenus un spectacle pour l’univers
et pour les messagers et pour les hommes.
10.     Nous sommes fous à cause du messie,
mais vous, vous êtes sages dans le messie;
nous, faibles, vous, forts; vous, glorieux, nous, déshonorés.
11.     Jusqu’à cette heure, nous voici affamés, assoiffés,
nus, souffletés, errants;
12.     nous peinons, travaillant de nos propres mains.
Insultés, nous bénissons; persécutés, nous endurons;
13.     calomniés, nous réconfortons. Oui, nous sommes devenus
les ordures de l’univers, le rebut de tout, jusqu’à maintenant.

Je vous exhorte

14.     Je n’écris pas cela pour vous confondre,
mais pour vous avertir comme mes enfants aimés.
15.     Même si vous avez des myriades de pédagogues en messie,
vous n’avez pas plusieurs pères: en Iéshoua‘ le messie,
par l’annonce, oui, moi, je vous ai engendrés.
16.     Je vous exhorte donc, devenez mes imitateurs.
17.     Pour ceci je vous ai envoyé Timotheos,
qui est mon fils aimé, fidèle en l’Adôn.
Il vous rappellera mes routes dans le messie Iéshoua‘,
comme je les enseigne partout, dans toutes les communautés.
18.     Alors, comme si je ne devais pas venir chez vous, certains se sont gonflés.
19.     Mais je viendrai bientôt chez vous, si l’Adôn le veut,
et je pénétrerai, de ces gonflés, non pas la parole, mais la puissance.
20.     Oui, le règne d’Elohîms n’est pas en parole, mais dans la puissance.
21.     Et que voulez-vous ? Que je vienne chez vous avec une trique,
ou dans l’amour et le souffle d’humilité ?

Chapitre 5.

Un cas de puterie

1.     Bref, il a été entendu parmi vous un cas de puterie,
et d’une puterie telle qu’il n’en est pas de semblable parmi les goîms:
ainsi, l’un de vous possède la femme de son père.
2.     Et vous vous gonflez, et vous n’avez pas pris plutôt le deuil,
afin d’arracher de votre sein l’auteur d’un tel acte !
3.     Moi donc, absent de corps mais présent par le souffle,
j’ai déjà jugé comme si j’étais présent l’auteur d’une telle action.
4.     Au nom de l’Adôn Iéshoua‘, rassemblez-vous, vous et mon souffle,
avec la puissance de notre Adôn Iéshoua‘,
5.     pour livrer cet homme à Satân pour la destruction de la chair,
afin que le souffle soit sauvé au jour de l’Adôn.
6.     Votre fierté n’est pas belle.
Ne savez-vous pas qu’un peu de levain fait lever toute la pâte ?
7.     Éliminez le vieux levain, pour être une pâte neuve,
comme ce que vous êtes: des azymes.
Car notre Pèssah a été sacrifié: le messie,
8.     de sorte que nous fêtions, non pas avec du vieux levain,
non avec le levain de malice et de crime,
mais avec les azymes de la sincérité et de la vérité.
9.     Je vous ai écrit dans une lettre: « Ne vous mêlez pas aux putains. »
10.     Je ne visais pas les putains de cet univers, ou les exploiteurs,
ou les rapaces, ou les idolâtres;
oui, vous devriez alors sortir de cet univers.
11.     En réalité, je vous ai écrit ceci:
« Ne vous mêlez pas à qui, appelé frère, est putain,
exploiteur, idolâtre, détracteur ou rapace.
Ne mangez même pas avec lui. »
12.     Oui, pourquoi jugerais-je ceux du dehors ?
Mais ceux du dedans, n’est-ce pas à vous de les juger ?
13.     Ceux du dehors, Elohîms les jugera;
mais vous, arrachez le criminel de votre sein.

Chapitre 6.

Procès entre adhérents

1.     Ose-t-il, celui qui, parmi vous, a affaire avec un autre,
se faire juger devant des injustes, et non devant les consacrés ?
2.     Ou bien ne savez-vous pas que les consacrés jugeront l’univers ?
Si l’univers est jugé par vous,
êtes-vous inaptes pour des litiges moindres ?
3.     Ne savez-vous pas que nous jugeons les messagers,
et, à plus forte raison, les vivants ?
4.     Si donc vous avez des litiges de cette vie,
ferez-vous siéger ceux que la communauté méprise ?
5.     Je le dis à votre confusion: ainsi, n’y a-t-il personne parmi vous,
pas un seul sage qui puisse départager ses frères ?
6.     Oui, un frère vient en jugement contre un frère,
et cela devant les non-adhérents !
7.     C’est déjà une complète déchéance, d’avoir des procès entre vous.
Pourquoi ne pas souffrir plutôt l’injustice ?
Pourquoi ne pas être plutôt spoliés ?
8.     Mais vous commettez l’injustice, vous spoliez, et même des frères !
9.     Ne savez-vous donc pas que les injustes
n’héritent pas le royaume d’Elohîms ?
Ne vous égarez pas: ni les putains, ni les idolâtres,
ni les adultères, ni les voluptueux, ni les sodomites,
10.     ni les voleurs, ni les exploiteurs, ni les buveurs,
ni les insulteurs, ni les rapaces n’hériteront le royaume d’Elohîms.
11.     Et cela, certains d’entre vous l’étaient; mais vous avez été lavés,
mais vous avez été consacrés, mais vous avez été justifiés
dans le nom de l’Adôn Iéshoua‘ le messie
et dans le souffle de notre Elohîms.

Le permis et l’utile

12.     Tout m’est permis, mais tout n’est pas utile.
Tout m’est permis, mais, moi, je ne dois être asservi par personne.
13.     La nourriture est pour le ventre, et le ventre pour la nourriture;
mais Elohîms détruira l’un et l’autre.
Le corps n’est pas fait pour la puterie mais pour l’Adôn,
et l’Adôn pour le corps.
14.     Elohîms a réveillé l’Adôn.
Il nous réveillera, nous aussi, dans sa puissance.
15.     Ne savez-vous donc pas que vos corps sont les membres du messie ?
Prendrai-je les membres du messie pour en faire des membres de putain ?
Au contraire !
16.     Ou bien ne savez-vous pas que celui qui se colle à une putain
est avec elle un seul corps ?
C’est dit: « Les deux seront une seule chair. »
17.     Qui colle à l’Adôn est avec lui un seul souffle.
18.     Fuyez la puterie.
Toute faute que l’homme commet, il la commet hors de son corps,
mais qui putasse faute contre son propre corps.
19.     Ou bien ne savez-vous pas que votre corps
est le sanctuaire du souffle sacré qui est en vous ?
Vous l’avez reçu d’Elohîms; vous n’êtes donc plus à vous-mêmes.
20.     Oui, vous avez été achetés à un prix !
Aussi, glorifiez Elohîms dans votre corps.

Chapitre 7.

L’homme et la femme

1.     Pour ce que vous m’avez écrit,
il est beau pour l’homme de ne pas toucher à la femme.
2.     Mais à cause des puteries, que chacun ait sa femme, et chacune son mari.
3.     Que l’homme paye sa dette envers sa femme
et la femme envers son homme.
4.     La femme n’a pas de pouvoir sur son corps, mais l’homme.
De même, l’homme n’a pas de pouvoir sur son corps, mais la femme.
5.     Ne vous privez pas l’un de l’autre,
sinon d’un commun accord, pour un temps,
afin d’avoir le loisir de prier.
Puis de nouveau soyez ensemble,
de peur que Satân ne vous éprouve en votre manque de maîtrise.
6.     je dis cela par concession; ce n’est pas un ordre.
7.     Je voudrais que tout homme soit comme moi-même,
mais chacun a reçu d’Elohîms son propre charisme, l’un ceci, l’autre cela.
8.     Maintenant aux non-mariés et aux veuves,
je dis qu’il est beau de rester comme moi.
9.     Mais s’ils ne peuvent se maîtriser, qu’ils se marient.
Oui, il vaut mieux se marier que de brûler.

Pour les mariés

10.     Pour les mariés, j’ordonne ­ non pas moi-même, mais l’Adôn ­
que la femme ne se sépare pas de son mari.
11.     Si elle se sépare de lui, qu’elle reste sans se marier,
ou qu’elle se réconcilie avec son mari.
Que l’homme ne répudie pas sa femme.
12.     Pour le reste, je dis moi-même, non pas l’Adôn:
si un frère a une femme non adhérente,
mais qui veut demeurer avec lui, qu’il ne la répudie pas.
13.     Une femme dont le mari est non adhérent,
mais qui veut demeurer avec elle, qu’elle ne répudie pas le mari.
14.     Oui, l’homme non adhérent est consacré par la femme,
et la femme non adhérente est consacrée par le frère,
sinon vos fils seraient impurs; mais maintenant, ils sont consacrés.
15.     Si le non-adhérent se sépare, qu’il se sépare !
Le frère ou la soeur ne sont pas asservis en cela.
Elohîms vous appelle à la paix.
16.     Toi, femme, sais-tu si tu sauveras le mari ?
Toi, mari, sais-tu si tu sauveras la femme ?

17.     Comme l’Adôn l’a imparti à chacun,
comme Elohîms appelle chacun, que chacun marche ainsi:
c’est ce que j’ordonne à toutes les communautés.
18.     Ayant été circoncis, s’il est appelé, qu’il ne se fasse pas épispasmer.
S’il est appelé avec un prépuce, qu’il ne se fasse pas circoncire.
19.     La circoncision n’est rien, et rien le prépuce;
le tout est de garder les misvot d’Elohîms.
20.     Que chacun reste dans l’appel où il a été appelé !
Mais si tu peux devenir libre, profites-en !
21.     Serf, tu as été appelé ? Ne t’en soucie pas !
22.     Car le serf appelé par l’Adôn est un affranchi de l’Adôn.
De même l’homme libre, une fois appelé, devient serf du messie.
23.     Vous avez été achetés à un prix ! Ne soyez pas serfs des hommes.
24.     Là où il a été appelé, frères, que chacun demeure auprès d’Elohîms.

Pour les vierges

25.     Pour les vierges, je n’ai pas d’ordre de l’Adôn.
J’exprimerai donc un avis, ayant reçu de l’Adôn la grâce d’être fidèle.
26.     J’estime donc que c’est beau d’être ainsi, dans la nécessité présente.
Oui, c’est beau pour l’homme d’être ainsi.
27.     Es-tu lié à une femme ? Ne cherche pas la séparation.
Es-tu sans lien avec une femme ? Ne cherche pas de femme.
28.     Si pourtant tu te maries, tu ne fautes pas;
et la vierge qui se marie ne faute pas non plus.
Mais ils auront des tourments de leur chair, ceux-là,
et moi, je veux vous les épargner.
29.     Je dis ceci, frères: le temps a cargué ses voiles.
Pour ce qui en reste, ceux qui ont des femmes,
qu’ils soient comme s’ils n’en avaient pas,
30.     les pleureurs comme s’ils ne pleuraient pas,
les joyeux comme s’ils ne se réjouissaient pas,
les acheteurs comme s’ils n’avaient rien,
31.     les jouisseurs de cet univers comme s’ils n’en profitaient pas,
car il passe, le schème de cet univers.
32.     Mais je vous veux sans inquiétude.
Le non-marié s’inquiète des réalités de l’Adôn,
et comment plaire à l’Adôn.
33.     Et le mari s’inquiète des réalités de l’univers,
et comment plaire à la femme,
34.     il est partagé.
La femme non mariée, la vierge s’inquiète de l’Adôn,
pour être consacrée de corps et de souffle;
mais la femme mariée s’inquiète de l’univers,
et comment plaire à son mari.
35.     Ainsi je vous parle dans votre propre intérêt,
non pour vous tendre un piège, mais pour ce qui convient,
pour ce qui attache à l’Adôn, sans distraction.
36.     Si un homme estime
qu’il n’est pas honorable pour sa vierge de dépasser l’âge,
et qu’il doit en être ainsi, qu’il fasse ce qu’il veut !
Il ne faute pas. Qu’ils se marient !
37.     Celui qui tient ferme en son coeur, sans qu’il y ait contrainte,
mais en ayant le pouvoir de son propre vouloir,
et qu’il juge de son propre coeur de la garder vierge, il agira bien.
38.     Ainsi celui qui marie sa vierge agit bien,
et celui qui ne la marie pas agit mieux.
39.     La femme est liée à son mari aussi longtemps qu’il vit.
Mais si le mari s’endort, elle est libre d’épouser qui elle veut,
mais dans l’Adôn seulement.
40.     Mais il y aura plus d’entrain pour elle si elle reste comme elle est.
Tel est mon avis, et je crois avoir moi aussi le souffle d’Elohîms.

Chapitre 8.

Ce qui est sacrifié aux idoles

1.     Pour ce qui est sacrifié aux idoles,
nous savons que nous en avons tous la connaissance.
Or la connaissance gonfle, mais l’amour construit.
2.     Qui croit connaître quoi que ce soit
ne connaît pas encore comme il faut connaître.
3.     Mais qui aime Elohîms est connu de lui.
4.     Donc, pour la manducation de ce qui est sacrifié aux idoles,
nous savons qu’il n’est aucune idole dans l’univers,
et qu’il n’est aucun Elohîms, sinon le seul.
5.     Oui, s’il en est même qui sont dits dieux soit au ciel, soit sur la terre,
ils sont alors nombreux, les dieux, et nombreux, les seigneurs.
6.     Mais pour nous il n’est qu’un seul Elohîms,
le père, de qui tout est, et nous sommes à lui,
et un seul Adôn, Iéshoua‘, le messie, par qui tout est, et nous par lui.
7.     Mais la connaissance n’est pas en tous.
Oui, certains, accoutumés jusqu’à présent à l’idole,
mangent ce qui est sacrifié aux idoles, en tant que tel,
et leur conscience, étant faible, en est souillée.
8.     Mais ce n’est pas un aliment qui nous placera près d’Elohîms.
Si nous ne mangeons pas, nous ne sommes pas privés;
et si nous mangeons, nous ne sommes pas dans l’abondance.

Les faibles

9.     Mais prenez garde, de peur que ce pouvoir qui est vôtre
ne devienne un obstacle pour les faibles.
10.     Oui, si quelqu’un te voit, toi qui as la connaissance,
étendu dans un temple d’idoles, sa conscience à lui, le faible,
ne sera-t-elle pas enhardie à manger ce qui est sacrifié aux idoles ?
11.     Et, étant faible, il est détruit par ta connaissance,
ton frère pour qui le messie est mort.
12.     Si vous fautez ainsi contre les frères,
et si vous les blessez dans leur conscience qui est faible,
c’est contre le messie que vous fautez.
13.     Ainsi, si ma nourriture scandalise mon frère,
je ne mangerai pas de viande en pérennité,
de peur que mon frère ne trébuche.

Chapitre 9.

Ne suis-je pas libre ?

1.     Ne suis-je pas libre ? Ne suis-je pas envoyé ?
N’ai-je pas vu Iéshoua‘, notre Adôn ?
N’êtes-vous pas mon oeuvre en l’Adôn ?
2.     Et si je ne suis pas envoyé pour d’autres,
pour vous je le suis certainement.
Oui, vous êtes le sceau de mon envoi en l’Adôn.
3.     Ma défense contre mes investigateurs, la voici:
4.     N’avons-nous pas le pouvoir de manger et de boire ?
5.     N’avons-nous pas le pouvoir d’être accompagné
par une soeur, une femme, comme les autres envoyés,
comme les frères de l’Adôn, et comme Kèpha ?
6.     Ou bien moi seul et Bar-Naba
n’avons-nous pas le pouvoir de ne pas travailler ?
7.     Qui fait jamais campagne sur sa propre solde ?
Qui plante une vigne sans en manger le fruit ?
Qui fait paître un troupeau sans en manger le laitage ?
8.     Est-ce que je parle selon l’humain ?
La tora ne le dit-elle pas elle-même ?
9.     Oui, il est écrit dans la tora de Moshè:
« Ne muselle pas le boeuf pendant son battage. »
Se soucie-t-il des boeufs, Elohîms ?
10.     Ou bien a-t-il dit cela tout à fait à cause de nous ?
Oui, pour nous c’est écrit: le laboureur doit labourer avec espoir,
le batteur doit agir avec espoir de prendre sa part.
11.     Si nous avons semé en vous ce qui est du souffle,
est-ce trop que de moissonner de vous ce qui est de la chair ?
12.     Si d’autres ont ce pouvoir sur vous, ne l’avons-nous pas davantage ?
Cependant nous n’avons pas usé de ce pouvoir,
mais nous supportons tout
par peur de faire obstacle à l’annonce du messie.

Je présente gratuitement l’annonce

13.     Ne savez-vous pas que ceux qui oeuvrent aux tâches sacrées
mangent de ce qui vient du sanctuaire,
que ceux qui se tiennent à l’autel partagent avec l’autel ?
14.     De même l’Adôn a prescrit à ceux qui annoncent l’annonce
de vivre de l’annonce.
15.     Pour moi, je n’ai usé de rien de tel.
Je n’écris pas cela pour qu’il soit ainsi fait à mon égard;
pour moi, il serait plus beau de mourir...
Mais nul ne me dépouillera de cette fierté.
16.     Si j’annonce, ce n’est pas fierté: la nécessité m’y pousse.
Oui, oïe, moi, si je n’annonçais pas !
17.     Si je le faisais spontanément, j’aurais un salaire.
Mais si c’est une contrainte, c’est un service dont j’ai la charge.
18.     Quel est donc mon salaire ?
C’est qu’en annonçant je présente gratuitement l’annonce,
sans jouir du pouvoir que me confère l’annonce.
19.     Oui, libre à l’égard de tous, je me suis moi-même asservi à tous,
afin d’en gagner le plus grand nombre.
20.     Et je suis devenu pour les Iehoudîm comme un Iehoudi,
afin de gagner les Iehoudîm;
pour ceux qui sont sous la tora, comme étant sous la tora
­ sans être moi-même sous la tora ­,
afin de gagner ceux qui sont sous la tora.
21.     Je suis devenu pour les sans-tora comme sans-tora,
n’étant pas sans la tora d’Elohîms, mais sous la tora du messie,
afin de gagner les sans-tora.
22.     Je suis devenu faible pour les faibles afin de gagner les faibles.
Je suis devenu tout à tous pour, complètement, en sauver quelques-uns.
23.     Mais tout, je le fais pour l’annonce, afin d’en devenir coparticipant.

Un serf remporte le prix

24.     Ne savez-vous pas qu’au stade les coureurs courent tous,
mais qu’un seul remporte le prix ? Courez donc afin de l’obtenir !
25.     Tout lutteur se maîtrise en tout,
eux pour recevoir une couronne périssable,
mais nous une impérissable.
26.     Moi, donc, je cours ainsi, mais non comme à l’aveuglette;
je boxe ainsi, mais non comme pour battre l’air.
27.     Mais je malmène mon corps et le traite en serf,
de peur qu’après avoir appelé les autres
je ne sois moi-même disqualifié.

Chapitre 10.

Nos pères

1.     Non, je ne veux pas que vous l’ignoriez, frères:
nos pères étaient tous sous la nuée; ils ont tous traversé la mer.
2.     Tous ont été immergés, en Moshè, dans la nuée et dans la mer;
3.     tous ont mangé le même aliment du souffle
4.     et tous ont bu le même breuvage du souffle:
oui, ils ont bu au roc du souffle qui allait avec eux;
et ce roc, c’est le messie.
5.     Mais Elohîms ne s’est pas complu dans la plupart d’entre eux,
puisqu’ils furent abattus au désert.
6.     Tout cela est pour nous devenu typique,
pour que nous ne convoitions rien de mal comme ils avaient convoité.
7.     Ne devenez pas idolâtres, comme certains d’entre eux dont il est écrit:
« Le peuple s’assoit pour manger et boire; ils se lèvent pour jouer. »
8.     Ne putassons pas non plus comme certains d’entre eux ont putassé:
« Il en tomba, un seul jour, vingt-trois mille. »
9.     N’éprouvons pas IHVH-Adonaï comme certains d’entre eux l’éprouvèrent.
« Et sous les serpents ils périrent. »
10.     Ne murmurez pas comme certains d’entre eux murmurèrent;
et ils furent détruits par l’exterminateur.
11.     Or tout cela, arrivé typiquement à ceux-là,
a été écrit en avertissement pour nous,
en qui les fins des ères arrivent,
12.     de sorte que celui qui croit tenir debout prenne garde à ne pas tomber.
13.     Il ne vous est survenu aucune épreuve autre qu’humaine.
Elohîms est fidèle:
il ne permettra pas que vous soyez éprouvés au-delà de vos forces.
Oui, avec l’épreuve, il donne aussi l’issue, le pouvoir de supporter.

Fuir l’idolâtrie

14.     Aussi, mes aimés, fuyez loin de l’idolâtrie.
15.     Je vous dis comme à des sages: jugez vous-mêmes ce que je dis.
16.     La coupe de bénédiction que nous bénissons,
n’est-elle pas communion au sang du messie ?
Le pain que nous partageons,
n’est-il pas communion au corps du messie ?
17.     Puisqu’il est un seul pain
et que nous sommes nombreux en un seul corps,
oui, nous partageons tous un pain unique.
18.     Regardez l’Israël selon la chair:
les mangeurs de sacrifices ne partagent-ils pas avec l’autel ?
19.     Que dis-je donc ? Que ce qui est offert aux idoles est réel ?
Ou que l’idole est réelle ?
20.     Mais ce qu’ils sacrifient est sacrifié aux démons, et non à Elohîms.
Or, je ne veux pas que vous partagiez avec les démons.
21.     Vous ne pouvez boire à la fois
à la coupe de l’Adôn et à la coupe des démons.
Vous ne pouvez partager la table de l’Adôn et la table des démons.
22.     Rendrons-nous jaloux l’Adôn ? Sommes-nous plus forts que lui ?
23.     Tout est permis, mais tout n’est pas utile.
Tout est permis, mais tout ne construit pas.
24.     Que nul ne cherche rien pour soi, mais pour l’autre.
25.     Tout ce qui se vend à l’étal,
mangez-le sans rien discriminer en conscience.
26.     Oui, « à IHVH-Adonaï, la terre et sa plénitude ».
27.     Si quelqu’un des non-adhérents vous invite, si vous voulez y aller,
mangez de tout ce qui vous sera servi, sans discriminer en conscience.
28.     Mais si quelqu’un vous dit: « C’est sacrifié à l’idole »,
n’en mangez pas, à cause de cet informateur et de la conscience.
29.     La conscience dont je parle, ce n’est pas la vôtre, mais celle d’autrui.
Oui, pourquoi ma liberté serait-elle jugée par la conscience d’un autre ?
30.     Et si moi, avec chérissement, je participe,
pourquoi serais-je blasphémé pour ce dont je rends grâces ?
31.     Ainsi, que vous mangiez, buviez ou quoi que vous fassiez,
faites tout pour la gloire d’Elohîms.
32.     Ne faites buter ni les Iehoudîm, ni les Hellènes,
ni la communauté d’Elohîms,
33.     comme moi-même aussi je cherche à plaire en tout à tous:
je ne cherche pas davantage pour moi même,
mais celui du plus grand nombre, pour qu’ils soient sauvés.

Chapitre 11.

La tête de l’homme et de la femme

1.     Soyez mes imitateurs, comme je le suis du messie.
2.     De cela je vous louange, mes frères, de vous souvenir de moi en tout
et de garder les traditions telles que je vous les ai transmises.
3.     Mais je veux que vous le sachiez:
la tête de tout homme, c’est le messie;
la tête de la femme, c’est l’homme; la tête du messie, c’est Elohîms.
4.     Tout homme qui prie ou transmet son inspiration la tête couverte
déshonore sa tête.
5.     Toute femme qui prie ou transmet son inspiration la tête découverte
déshonore sa tête, oui, comme si elle était rasée.
6.     Si donc la femme n’est pas voilée, qu’elle se tonde aussi !
Mais si c’est honteux pour une femme d’être tondue ou rasée,
qu’elle se voile !
7.     Car l’homme n’est pas obligé de se voiler la tête:
il est l’image et la gloire d’Elohîms;
la femme est la gloire de l’homme.
8.     Car l’homme n’a pas été tiré de la femme,
mais la femme vient de l’homme.
9.     L’homme aussi n’a pas été créé pour la femme,
mais la femme pour l’homme.
10.     Aussi la femme doit avoir sur la tête un pouvoir,
à cause des messagers.
11.     Néanmoins pas d’homme sans femme,
et pas de femme sans homme, en l’Adôn.
12.     Oui, comme la femme vient de l’homme,
ainsi l’homme vient par la femme, et tout vient d’Elohîms.
13.     Jugez donc vous-mêmes:
convient-il pour une femme de prier Elohîms la tête non voilée ?
14.     La nature elle-même ne vous apprend-elle pas
que c’est un déshonneur pour l’homme d’avoir des cheveux longs ?
15.     Mais la femme qui porte de longs cheveux, c’est pour elle une gloire,
parce que sa chevelure lui a été donnée en guise de parure.
16.     Si un homme veut contester, nous n’avons pas cette coutume,
et les communautés d’Elohîms non plus.

Le pain et la coupe de l’Adôn

17.     Mais, en vous ordonnant cela, je ne vous louange pas:
Vous vous réunissez, non pour le meilleur, mais pour le pire.
18.     Et d’abord, quand vous vous réunissez en communauté, j’entends
qu’il y a des divisions parmi vous; ce que je crois en partie.
19.     Oui, il faut qu’il y ait des scissions entre vous,
pour que des hommes éprouvés se manifestent parmi vous.
20.     Maintenant, quand vous vous réunissez ensemble,
ce n’est pas le dîner de l’Adôn que vous mangez.
21.     Oui, chacun se hâte de manger d’abord son propre dîner;
l’un a faim et l’autre est ivre.
22.     Ainsi, n’avez-vous donc pas de maison pour manger et pour boire ?
Ou bien méprisez-vous la communauté d’Elohîms ?
Voulez-vous faire honte à qui n’a rien ?
Que vous dire ? Vous louangerai-je de cela ?
Non, de cela je ne vous louange pas.
23.     Car j’ai moi-même reçu de l’Adôn ce que je vous transmets.
L’Adôn Iéshoua‘, la nuit où il a été livré, a pris du pain;
24.     il a rendu grâces, il l’a partagé et dit:
« Ceci est mon corps pour vous. Cela, faites-le pour mémoire de moi. »
25.     De même aussi la coupe, après le dîner, disant:
« Cette coupe est le pacte neuf en mon sang.
Cela, faites-le aussi souvent que vous boirez, pour mémoire de moi. »
26.     Oui, aussi souvent que vous mangez ce pain
et que vous buvez cette coupe,
vous proclamez la mort de l’Adôn, jusqu’à ce qu’il vienne.
27.     Ainsi, qui mange le pain ou boit la coupe de l’Adôn indignement
est coupable du corps et du sang de l’Adôn.
28.     Que l’homme s’éprouve lui-même,
et alors, de ce pain, qu’il en mange, de cette coupe, qu’il en boive.
29.     Oui, qui mange et boit en ne discernant pas le corps
mange et boit un jugement contre lui-même.
30.     C’est pourquoi il y a parmi vous tant de faibles et d’invalides,
et plusieurs qui se sont endormis.
31.     Mais si nous nous discernions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés.
32.     Mais étant jugés par l’Adôn, nous sommes châtiés,
pour n’être pas condamnés avec l’univers.
33.     Ainsi, frères, quand vous vous réunissez pour manger,
attendez-vous les uns les autres.
34.     Si quelqu’un a faim, qu’il mange à la maison,
afin de ne pas vous réunir pour la condamnation.
Pour le reste, je le réglerai quand je pourrai venir.

Chapitre 12.

Les charismes

1.     À propos des dons du souffle, frères, je ne veux pas
que vous soyez dans l’ignorance.
2.     Vous le savez: quand vous étiez des goîm,
vous étiez conduits et entraînés vers des idoles muettes.
3.     Aussi, je vous fais connaître
que personne, parlant dans le souffle d’Elohîms, ne peut dire:
« Anathème, Iéshoua‘ ! » Et nul ne peut dire:
« Adôn Iéshoua‘ », s’il n’est pas dans le souffle sacré.
4.     Les charismes sont divers, mais le souffle est le même;
5.     divers les services, mais identique l’Adôn;
6.     diverses les opérations, mais identique l’Elohîms qui opère tout en tous.
7.     À chacun, la manifestation du souffle est donnée pour l’utilité.
8.     Oui, à l’un est donnée, par le souffle, une parole de sagesse;
à l’autre, une parole de connaissance selon le même souffle;
9.     à un autre l’adhérence dans le même souffle;
à un autre les charismes de guérir dans l’unique souffle;
10.     à un autre les opérations des puissances, à un autre l’inspiration,
à un autre la connaissance des souffles,
à un autre des espèces de langues,
à un autre l’interprétation des langues.
11.     Tout cela, le même, l’unique souffle l’opère;
il distribue à chacun séparément selon son vouloir.

Le corps et les membres

12.     Oui, le corps est un et il a plusieurs membres;
mais tous les membres du corps, qui sont nombreux,
forment un seul corps.
Ainsi en est-il du messie aussi.
13.     Oui, nous avons tous été immergés dans un souffle unique
pour former un seul corps,
Iehoudîm ou Hellènes, serfs ou hommes libres;
et tous nous avons été abreuvés par un souffle unique.
14.     Oui, le corps n’a pas un seul membre, mais plusieurs.
15.     Si le pied dit: « Puisque je ne suis pas main,
je ne suis pas du corps »,
il n’en est pas moins, pour cela, du corps.
16.     Et si l’oreille dit: « Puisque je ne suis pas oeil,
je ne suis pas du corps »,
elle n’en est pas moins, pour cela, du corps.
17.     Si tout le corps était oeil, où serait l’ouïe ?
Et s’il était tout ouïe, où serait l’odorat ?
18.     En réalité, Elohîms a placé les membres,
chacun dans le corps, comme il l’a voulu.
19.     Et s’ils étaient tous un seul membre, où serait le corps ?
20.     Mais maintenant les membres sont nombreux, mais unique le corps.
21.     L’oeil ne peut dire à la main: « Je n’ai pas besoin de toi. »
Et la tête encore ne peut pas dire aux pieds:
« Je n’ai pas besoin de vous. »
22.     Bien plus, les membres du corps
qui nous paraissent les plus faibles sont nécessaires.
23.     Ceux que nous croyons être les moins honorables du corps,
ceux-là nous leur faisons le plus d’honneur,
et les moins séants obtiennent plus de bienséance.
24.     Les membres séants n’en ont aucun besoin.
Mais Elohîms a composé le corps
de façon à donner plus d’honneur au plus démuni,
25.     pour qu’il n’y ait pas schisme dans le corps,
mais que tous les membres se soucient de même les uns des autres.
26.     Aussi, un membre souffre-t-il ? Tous souffrent avec lui.
Un membre est-il glorifié ? Tous se réjouissent avec lui.
27.     Vous êtes le corps du messie et ses membres, chacun pour sa part.
28.     Ainsi, dans la communauté, Elohîms a établi en premier des envoyés,
en second des inspirés, en troisième des enseigneurs;
puis des puissances, puis des charismes de guérison
de secours, de gouvernement, des espèces de langues.
29.     Tous sont-ils envoyés, tous inspirés, tous enseigneurs ?
Tous doués de puissances ?
30.     Tous ont-ils des charismes de guérison ?
Parlent-ils tous en langues ? Tous interprètent-ils ?
31.     Vous, soyez zélés pour les charismes les meilleurs.
Mais je vais encore vous montrer la voie plus excellente...

Chapitre 13.

L’amour

1.     Que je parle les langues des hommes et des messagers,
si je n’ai pas l’amour, je ne suis qu’un gong retentissant,
qu’une cymbale tonitruante.
2.     Que j’aie l’inspiration,
que je sache tous les mystères et toute la connaissance,
que j’aie toute l’adhérence, à transporter les montagnes,
si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien.
3.     Que je distribue tous mes biens,
que je livre mon corps pour être brûlé,
si je n’ai pas l’amour, cela ne me profite en rien.
4.     L’amour patiente, l’amour est accueillant,
il n’est pas jaloux, pas vantard, pas gonflé,
5.     pas malfaisant. Il ne cherche pas son intérêt,
il ne s’irrite pas, il ne pense pas à mal.
6.     Il ne se réjouit pas de l’injustice, mais il se réjouit dans la vérité.
7.     Il couvre tout, il adhère à tout, il espère tout, il endure tout.
8.     L’amour ne déchoit jamais. Les inspirations ? Elles disparaîtront.
Les langues ? Elles cesseront.
La connaissance ? Elle disparaîtra.
9.     Oui, nous connaissons partiellement,
et partiellement nous sommes inspirés.
10.     Mais quand ce qui est parfait viendra, ce qui est partiel disparaîtra.
11.     Quand j’étais enfant, je parlais en enfant,
je pensais en enfant, je jugeais en enfant.
Mais, devenu homme, j’ai aboli ce qui était de l’enfant.
12.     Oui, maintenant nous voyons dans un miroir, en énigme;
mais alors, face à face.
Maintenant, je connais partiellement;
alors, je connaîtrai comme je suis connu.
13.     Maintenant demeurent adhérence, espoir, amour,
mais des trois, le meilleur, l’amour.

Chapitre 14.

Inspiration et langues

1.     Poursuivez l’amour, désirez avec zèle les dons du souffle,
surtout pour que vous soyez inspirés.
2.     Oui, celui qui parle en langues ne parle pas aux hommes, mais à Elohîms.
Personne ne l’entend et, dans le souffle, il dit des mystères.
3.     Celui qui est inspiré parle aux hommes
pour la construction, le réconfort, l’exhortation.
4.     Celui qui parle en langues se construit lui-même;
mais celui qui est inspiré construit la communauté.
5.     Je veux que vous parliez tous en langues,
mais surtout que vous soyez inspirés.
Oui, celui qui est inspiré est plus grand que celui qui parle en langues,
à moins qu’il n’interprète, pour que la communauté en soit construite.
6.     Maintenant, frères, si je venais chez vous parler en langues,
en quoi vous serais-je utile, si ma parole n’est pas découvrement,
connaissance, inspiration ou enseignement ?
7.     Ainsi de ce qui est inanimé et donne des voix, comme flûte ou cithare.
Si elles ne font pas entendre de notes que l’oreille puisse distinguer,
comment connaître ce que joue la flûte ou la cithare ?
8.     Et le shophar aussi: s’il donne une voix incertaine,
qui se préparera pour la guerre ?
9.     Ainsi de vous: si vous n’exprimez pas de votre langue une parole claire,
comment sera pénétré ce qui est dit ? Oui, vous parlez en l’air.
10.     Certes, il y a plusieurs sortes de voix dans l’univers,
et rien n’est sans voix.
11.     Mais si je ne connais pas la puissance de la voix,
je suis un barbare pour celui qui parle;
et celui qui parle est pour moi un barbare.
12.     Ainsi de vous: puisque vous avez du zèle pour les souffles,
cherchez à abonder pour la construction de la communauté.
13.     Ainsi, celui qui parle en langue priera pour interpréter.
14.     Car si je prie en langue, mon souffle prie,
mais mon intelligence reste stérile.
15.     Qu’est-ce donc ? Je prierai avec le souffle,
mais je prierai aussi avec l’intelligence.
16.     Autrement, si tu bénis avec le souffle,
celui qui occupe le lieu de non-initié,
comment répondra-t-il: « Amén », à ton action de grâce,
puisqu’il ne sait pas ce que tu dis ?
17.     Oui, pour toi, certes, tu as bien rendu grâces,
mais l’autre n’en est pas construit.
18.     Je rends grâces à Elohîms
parce que, plus que vous tous, je parle en langues;
19.     mais, dans la communauté, je préfère dire cinq paroles
avec mon intelligence, pour en instruire les autres,
que dix mille paroles en langue.
20.     Frères, ne soyez pas enfants pour le jugement;
mais, petits enfants en malignité, soyez adultes quant au jugement.
21.     Il est écrit dans la tora:
« C’est par d’autres langues et par des lèvres d’étrangers
que je parlerai à ce peuple;
mais, même ainsi, ils ne m’écouteront pas », dit IHVH-Adonaï.
22.     Ainsi, les langues sont un signe, non pour ceux qui adhèrent,
mais pour ceux qui n’adhèrent pas.
L’inspiration, elle, n’est pas pour ceux qui n’adhèrent pas,
mais pour ceux qui adhèrent.
23.     Si donc la communauté entière se réunit au même lieu,
et tous parlent en langues,
et qu’entrent des non-initiés ou des non-adhérents,
ne diront-ils pas que vous êtes fous ?
24.     Mais s’ils sont tous inspirés,
et qu’entre un non-adhérent ou un non-initié,
il sera réfuté par tous, examiné par tous.
25.     Les secrets de son coeur deviendront manifestes,
et, tombant sur sa face, il se prosternera devant Elohîms
en déclarant: « Elohîms est vraiment parmi vous. »

La communauté réunie

26.     Qu’est-ce donc, frères ? Quand vous vous réunissez,
chacun a une louange, a un enseignement,
a un découvrement, a une langue, a une interprétation.
Que tout soit pour la construction !
27.     Si l’un parle en langue,
que deux, trois, pas plus, parlent chacun à son tour,
et qu’il y ait un interprète.
28.     Mais s’il n’y a pas d’interprète, qu’il se taise dans la communauté,
pour se parler à lui-même et à Elohîms.
29.     Les inspirés parleront, deux ou trois, et les autres discerneront.
30.     Si un autre a un découvrement parmi ceux qui siègent là,
que le premier se taise.
31.     Oui, vous pouvez tous parler sous inspiration, l’un après l’autre,
pour que tous apprennent et que tous soient réconfortés.
32.     Les souffles des inspirés sont soumis aux inspirés.
33.     Non, Elohîms n’est pas dans le tumulte, mais dans la paix.
Comme dans toutes les communautés de consacrés,
34.     les femmes se taisent dans les communautés.
Non, il ne leur est pas permis de parler,
mais qu’elles se soumettent, comme la tora le dit aussi.
35.     Si elles désirent apprendre,
qu’elles interrogent leurs propres maris à la maison,
car c’est une honte pour une femme, de parler dans une communauté.
36.     Est-ce de chez vous qu’est sortie la parole d’Elohîms ?
Est-ce chez vous seuls qu’elle est présente ?
37.     Si quelqu’un croit qu’il est inspiré ou mû par le souffle,
il pénétrera que ce que je vous écris est un ordre de l’Adôn.
38.     Si quelqu’un l’ignore, qu’il l’ignore !
39.     Ainsi, frères, soyez ardents pour être inspirés,
et n’empêchez pas de parler en langues.
40.     Que tout se fasse avec ordre et décence.

Chapitre 15.

Iéshoua‘ s’est réveillé

1.     Je vous fais connaître, frères, l’annonce que je vous ai annoncée,
que vous avez reçue aussi, en laquelle vous tenez aussi
2.     et par laquelle vous serez sauvés,
si vous la retenez telle que je vous l’ai annoncée.
Sinon, vous auriez adhéré en vain.
3.     Oui, je vous ai livré en premier ce que j’ai reçu moi-même:
que le messie est mort pour nos fautes, selon les Écrits,
4.     qu’il a été enseveli
et qu’il s’est réveillé le troisième jour, selon les Écrits,
5.     qu’il a été vu par Kèpha, puis par les Douze.
6.     Ensuite, il a été vu par plus de cinq cents frères en une fois.
La plupart restent encore en vie, et quelques-uns se sont endormis.
7.     Ensuite, il a été vu par Ia‘acob, et ensuite par les envoyés, tous.
8.     Et en tout dernier lieu, il a été vu par moi aussi, l’avorton.
9.     Moi, je suis le moindre des envoyés;
et je ne vaux même pas d’être appelé envoyé,
puisque j’ai persécuté la communauté d’Elohîms.
10.     Mais par le chérissement d’Elohîms je suis ce que je suis;
son chérissement pour moi n’a pas été vain.
Oui, plus que tous j’ai trimé;
non pas moi-même, mais le chérissement d’Elohîms avec moi.
11.     Ainsi donc, eux ou moi, voilà ce que nous proclamons,
et ce à quoi vous avez adhéré.
12.     Or, s’il est proclamé que le messie est réveillé d’entre les morts,
comment quelques-uns parmi vous diront-ils
qu’il n’est pas de relèvement pour les morts ?
13.     Or, s’il n’est pas de relèvement pour les morts,
alors le messie non plus ne s’est pas réveillé.
14.     Et si le messie ne s’est pas réveillé,
vain, notre kérygme, et vaine aussi votre adhérence.
15.     Nous nous trouvons être même de faux témoins d’Elohîms,
puisque nous avons attesté par Elohîms qu’il a réveillé le messie,
alors qu’il ne l’a pas réveillé, si les morts ne se réveillent pas.
16.     Oui, si les morts ne se réveillent pas,
le messie non plus ne s’est pas réveillé.
17.     Et si le messie ne s’est pas réveillé,
votre adhérence est vaine, vous êtes encore dans vos fautes.
18.     Dès lors, ceux qui se sont endormis dans le messie ont péri.
19.     Si dans cette vie nous avons espéré le messie,
nous sommes seulement les plus pitoyables des hommes.

Le relèvement des morts

20.     Mais maintenant le messie s’est réveillé d’entre les morts,
en tête de ceux qui se sont endormis.
21.     En effet, par un homme, la mort,
par un homme aussi, le relèvement des morts.
22.     Et comme tous sont morts en Adâm,
de même dans le messie tous seront faits vivants.
23.     Mais chacun à son rang: en tête, le messie;
ensuite, ceux du messie, à sa parousie.
24.     Puis, la fin, quand il remettra le royaume à Elohîms, le père,
après avoir aboli toute hiérarchie, tout pouvoir et toute puissance.
25.     Oui, il faut qu’il règne,
jusqu’à ce qu’il ait mis tous ses ennemis sous ses pieds.
26.     Le dernier ennemi détruit, c’est la mort.
27.     Oui, « il a tout mis sous ses pieds ».
Et quand il dit que tout lui est soumis,
il est clair qu’est en dehors celui qui lui aura tout soumis.
28.     Quand tout lui sera soumis, alors, lui aussi, le fils,
se soumettra à celui qui lui aura tout soumis,
si bien qu’Elohîms sera tout en tous.
29.     Autrement, que feraient ceux qui se font immerger pour les morts ?
S’il est vrai que les morts ne se réveillent pas,
pourquoi donc se feraient-ils immerger pour eux ?
30.     Et nous, pourquoi sommes-nous en danger à toute heure ?
31.     Je meurs chaque jour, frères,
je l’atteste par la fierté que j’ai de vous,
en Iéshoua‘ le messie, notre Adôn.
32.     Si c’est selon l’homme que j’ai combattu contre des bêtes à Éphèse,
à quoi cela me sert-il ?
Si les morts ne se réveillent pas,
« mangeons et buvons; oui, demain nous mourrons ! ».
33.     Ne vous égarez donc pas.
« Les mauvaises compagnies corrompent les bonnes manières. »
34.     Soyez sobres, comme il est juste, et ne fautez pas.
Oui, certains ont l’ignorance d’Elohîms, je vous le dis à votre confusion.

Comment ?

35.     Mais quelqu’un dira:
« Comment les morts se réveillent-ils ? Avec quel corps viennent-ils ?
36.     Fou ! Ce que tu sèmes ne prend pas vie sans mourir d’abord.
37.     Et ce que tu sèmes, ce n’est pas le corps à venir que tu sèmes,
mais graine nue, peut-être de blé ou d’autres.
38.     Elohîms lui donne un corps à son gré,
et il donne à chaque semence un corps particulier.
39.     Toute chair n’est pas la même chair:
autre celle des hommes, autre la chair des bêtes,
autre la chair des oiseaux, autre des poissons.
40.     Il est aussi des corps célestes et des corps terrestres.
Mais autre la gloire des célestes, autre celle des terrestres;
41.     autre la gloire du soleil, autre la gloire de la lune,
autre la gloire des astres:
oui, un astre diffère en gloire d’un autre astre.
42.     Ainsi pour le relèvement des morts.
Ce qui est semé dans la corruption se réveille dans l’incorruption;
43.     ce qui est semé dans le déshonneur se réveille dans la gloire;
ce qui est semé dans l’infirmité se réveille dans la puissance;
44.     ce qui est semé corps psychique, se réveille corps pneumatique.
S’il y a un corps psychique, il y a aussi un corps pneumatique.
45.     C’est écrit ainsi. « Le premier homme, Adâm, est devenu un être vivant. »
Le dernier Adâm, souffle vivifiant.
46.     Mais non premièrement le pneumatique, mais le psychique;
ensuite, le pneumatique.
47.     Le premier homme, de la glèbe, un glébeux;
le deuxième homme, du ciel.
48.     Tel est le glébeux, tels aussi les glébeux;
tel le céleste, tels aussi les célestes.
49.     Comme nous avons porté l’image du glébeux,
ainsi nous porterons aussi l’image du céleste.
50.     Oui, je le dis, frères,
la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume d’Elohîms,
ni la corruption hériter l’incorruptibilité.
51.     Voici, un mystère, je le dis:
nous ne nous endormirons pas tous, mais nous serons tous transformés.
52.     En un instant, en un clin d’oeil, au nom du shophar ultime
­ oui, il sonnera, le shophar ­
et les morts se réveilleront incorruptibles, et nous serons transformés.
53.     Oui, il faut que la corruption revête l’incorruptibilité,
que le mortel, revête l’immortalité.
54.     Et quand la corruption aura revêtu l’incorruptibilité,
et le mortel aura revêtu l’immortalité,
alors ce sera la parole écrite: « La mort a été engloutie dans la victoire.
55.     Mort, où est ta victoire ? Où, de toi, mort, l’aiguillon ? »
56.     Or, l’aiguillon de la mort, c’est la faute,
et la puissance de la faute, c’est la tora.
57.     Mais chérissement à Elohîms, qui nous donne la victoire
par notre Adôn, Iéshoua‘, le messie !
58.     Ainsi, mes frères aimés, soyez forts, inébranlables;
abondez toujours dans l’oeuvre de l’Adôn,
sachant que votre peine n’est pas vaine en l’Adôn.

Chapitre 16.

Collecte, voyages

1.     Quant à la collecte pour les consacrés, faites, vous aussi,
comme je l’ai prescrit aux communautés de Galatie.
2.     Chaque premier jour de la semaine,
chacun de vous mettra de côté, chez lui, ce qu’il aura pu économiser,
pour qu’il n’y ait pas de collecte à ma venue.
3.     Quand je pourrai arriver, j’enverrai, munis de lettres,
ceux que vous aurez approuvés, apporter votre offrande à Ieroushalaîm.
4.     Si cela vaut que j’y aille, moi aussi, ils iront avec moi.
5.     Je viendrai chez vous après avoir traversé la Macédoine;
car j’aurai traversé la Macédoine.
6.     Je demeurerai probablement avec vous quelque temps,
ou même tout l’hiver,
afin que ce soit vous qui m’accompagniez là où j’irai.
7.     Car je ne veux pas vous voir qu’en passant:
oui, j’espère rester chez vous un certain temps, si l’Adôn me le permet.
8.     Mais je demeurerai à Éphèse jusqu’à la Pentecôte.
9.     Oui, une porte m’y est ouverte toute grande et efficace,
et les adversaires sont nombreux.
10.     Si Timotheos vient, prenez garde qu’il soit sans crainte avec vous:
oui, il oeuvre comme moi à l’oeuvre de l’Adôn.
11.     Aussi, que personne ne le méprise. Accompagnez-le en paix,
pour qu’il vienne vers moi: oui, je l’attends avec les frères.
12.     Pour le frère Apollôs, je l’ai exhorté vivement
pour qu’il vienne chez vous avec les frères;
mais il ne veut pas du tout venir maintenant.
Il viendra quand il en aura l’occasion.
13.     Veillez, debout dans l’adhérence; soyez virils, soyez fermes.
14.     Que tout de vous soit en amour.
15.     Or je vous en exhorte, frères,
la maison de Stephanos, vous le savez, est en tête de l’Achaïe
et se met d’elle-même au service des consacrés.
16.     Aussi, soumettez-vous à de tels hommes
comme à tous ceux qui collaborent et peinent avec eux.
17.     Je me réjouis de la venue de Stephanos, de Fortunatus et d’Achaïcos.
Oui, ils ont rempli votre absence.
18.     Ils ont rafraîchi mon souffle comme le vôtre.
Approuvez donc de tels hommes.
19.     Les communautés d’Asie vous saluent.
Akylas et Prisca et la communauté qui est dans leur maison
vous saluent bien dans l’Adôn.
20.     Tous les frères vous saluent.
Saluez-vous les uns les autres d’un baiser sacré.
21.     La salutation est de ma propre main, à moi, Paulos.
22.     Celui qui n’aime pas l’Adôn Iéshoua‘, le messie, qu’il soit anathème.
Marana ta: Maître, viens !
23.     Le chérissement de l’Adôn Iéshoua‘, le messie, avec vous,
24.     et mon amour avec vous tous dans le messie Iéshoua‘.